JOMO bien-être désigne une manière d’aborder le quotidien qui valorise le calme, la présence à soi et la sélection intentionnelle de ses priorités. Plutôt que de répondre à toutes les sollicitations, ce principe incite à prendre du recul vis-à-vis de la pression sociale et des flux d’informations continus. Appliquer le JOMO, c’est se recentrer sur ses besoins personnels, diminuer l’agitation liée à l’hyperconnexion, et réorganiser ses activités dans une logique d’équilibre plus personnel, en opposition à la tendance FOMO, nourrie par une envie constante de participation.
Définition et origine du JOMO
Le JOMO (Joy of Missing Out) met l’accent sur le confort que procure la décision de ne pas assister à tous les événements disponibles. Il constitue une alternative au FOMO (Fear of Missing Out), qui reflète l’anxiété ressentie à l’idée de rater une occasion jugée importante. Le JOMO encourage une utilisation modérée des moyens numériques, favorisant une meilleure introspection et un regard apaisé sur sa propre vie.
Ce terme s’est développé en réaction au phénomène FOMO fear, lié à l’essor des réseaux sociaux. Ces plateformes ont favorisé des dynamiques de comparaison de plus en plus fréquentes, entraînant une forme de tension autour du sentiment de ne pas participer à ce que les autres semblent vivre. De son côté, le JOMO propose de prendre du recul et de sélectionner ses engagements en fonction de ses véritables besoins, sans courir après chaque tendance ou événement médiatisé.
Tableau comparatif : FOMO vs JOMO
Aspect | FOMO (Fear of Missing Out) | JOMO (Joy of Missing Out) |
---|---|---|
Émotion dominante | Nervosité, sentiment d’exclusion | Soulagement, moment de calme |
Relation aux réseaux sociaux | Connexion fréquente, observation des autres | Décision de se déconnecter de temps en temps |
Santé mentale | Fatigue, tension, sentiment d’insuffisance | Détente, temps de repos, meilleure présence à soi |
Comportement | Participation automatisée sans réflexion | Réflexion avant choix, engagement raisonné |
Objectif | Multitude d’expériences | Moments choisis pour leur intérêt réel |
Le JOMO et la santé psychologique
Approcher le JOMO joy missing façonne une posture utile pour maintenir une meilleure santé psychique. Admettre qu’il n’est pas nécessaire d’être partout permet de réguler son rythme, de reconsidérer ses priorités et de bénéficier d’instants plus posés. Cette manière de faire allège le sentiment de tension issu des attentes numériques tout en ouvrant la voie à une meilleure estime personnelle et à une impression de disposer de son temps avec plus d’autonomie.
Le JOMO est associé à une meilleure qualité de vie. Il est particulièrement apprécié pour son apport sur le sommeil, son utilité dans les moments de repli, et la manière dont il aide à vivre plus intensément les activités choisies. Avec cette approche, les relations tendent à devenir plus honnêtes et plus profondes, chacun étant davantage ancré dans ses choix sociaux.
Témoignage :
« Depuis que je me suis approprié le JOMO, j’arrive mieux à refuser certaines propositions sans me sentir mal. Je me sens plus tranquille à ne pas suivre chaque événement ni répondre immédiatement aux sollicitations. Ce temps gagné m’a permis de réfléchir davantage et de retrouver un espace personnel utile, que je n’avais plus dans l’agitation du quotidien. »
Le JOMO au travail et dans le quotidien
Faire entrer le JOMO dans le monde professionnel revient à mettre en pause l’habitude d’accumuler les tâches et à éviter des situations qui peuvent mener à une forme de saturation. Décider d’interrompre ponctuellement les alertes sur son téléphone ou choisir de ne pas assister à une réunion qui n’est pas prioritaire permet de mieux se recentrer sur les objectifs vraiment utiles.
En dehors du cadre professionnel, cette attitude se traduit par la possibilité de profiter paisiblement d’un moment chez soi, de lire, de cuisiner, ou simplement de se poser. La satisfaction ne se mesure alors plus au nombre d’activités réalisées, mais à la signification qu’elles ont pour soi. Cette approche rejoint les courants appelant à un rythme plus lent, encouragés par certains groupes sociaux comme les jeunes adultes soucieux de leur avenir ou les personnes engagées dans une démarche de modération numérique.
La vidéo ci-dessus évoque différentes perspectives utiles pour mieux comprendre le JOMO bien-être, avec plusieurs expériences concrètes permettant d’adapter cette posture à son environnement numérique.
Conseils utiles pour intégrer le JOMO
Intégrer le Joy Of Missing Out suppose quelques habitudes simples :
- Clarifier ses besoins personnels et prendre conscience de ses limites, sans entrer dans un jeu de comparaison.
- S’accorder régulièrement de courts moments sans écran ni interaction numérique.
- Favoriser des activités plaisantes ou apaisantes selon les jours.
- Dire non à ce qui semble peu utile ou peu en phase avec son équilibre personnel.
- Prendre le temps d’observer et d’apprécier ce qui se passe dans l’instant, sans se projeter ailleurs.
Un usage plus ajusté des réseaux et des pauses régulières peuvent être un bon point de départ pour réduire le sentiment de devoir toujours être impliqué. Ces habitudes aident progressivement à reprendre la direction de son emploi du temps, à un rythme adapté à soi.
Cette démarche ne correspond pas à une coupure sociale. Elle indique un positionnement où l’on privilégie des relations qui ont davantage de sens, en évitant la sursollicitation. Il s’agit plutôt d’une manière de se relier au monde avec un choix plus sélectif.
S’engager dans cette dynamique ne traduit pas un manque d’investissement personnel. Il ne s’agit pas d’éviter l’action, mais d’adopter une gestion consciente des engagements, en meilleur accord avec ses motivations profondes.
Certaines observations montrent qu’en réduisant les distractions et les obligations non prioritaires, on arrive à maintenir un meilleur niveau de concentration. Cette démarche peut soutenir une manière de travailler plus intentionnelle, en limitant les excès de charge informationnelle.
S’engager dans le JOMO, c’est marquer une pause dans la frénésie ambiante pour mieux se connecter à l’instant présent. Cela implique de choisir ses interactions avec attention et de prendre soin de sa stabilité mentale. Cet état d’esprit rejoint les approches appelant à vivre avec davantage de simplicité. Ce n’est pas une privation, mais une façon de reconsidérer ce qui compte vraiment et de retrouver un rapport au temps plus détendu.
Sources de l’article
- https://solidarites.gouv.fr/la-sante-mentale-grande-cause-nationale-2025
- https://www.info.gouv.fr/grand-dossier/parlons-sante-mentale
- https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-mentale/